L’application mobile gratuite d’appels Houseparty peut sembler très pratique pour rester en contact avec ses proches, mais il faut se montrer prudent, car elle collecte énormément de données personnelles.
Alors que l’heure est à l’isolement volontaire, on recherche tous le meilleur moyen de rester en contact avec notre famille et nos amis.
Bien qu’on ait le téléphone, les messages textes et les courriels, c’est encore plus agréable de faire des appels vidéo et voir le visage de ceux qu’on aime.
Bien que l’application mobile Houseparty ait été lancée en 2016, c’est en ce moment qu’elle fait fureur et compte plus de 20 millions d’utilisateurs.
Seulement, peu d’entre nous prend le temps de consulter la politique de confidentialité qui s’avère très gourmande niveau données personnelles.
L’app Houseparty fait fureur en ce moment alors qu’on doit rester à la maison.
Une liste d’exigences impressionnante
Pour commencer, l’application nous demande l’accès à nos contacts, au micro et à la caméra de notre téléphone. Évidemment, pour faire des appels vidéo, c’est un peu la base.
Toutefois, quand on creuse plus loin, c’est là que la liste de demandes à nos données s’allonge considérablement. Houseparty veut entre autres avoir accès à :
- Notre adresse IP;
- Le numéro IMEI de notre téléphone;
- Notre opérateur de service;
- Notre nom, genre, localisation et photos.
En plus, toutes nos conversations vidéo et audio sont enregistrées et archivées dans un but commercial. Houseparty se réserve le droit de nous suivre en dehors de l’application pour voir quels sites tiers on fréquente.
Beaucoup d’autre applications, comme Skype, sont similaires, mais plus sécuritaires.
Une offre qui n’en vaut pas la peine
L’application est simple d’utilisation et ne réinvente pas la roue. Elle permet de discuter par vidéo avec un maximum de 8 personnes à la fois. On peut aussi jouer à des mini-jeux intégrés à leur service.
Ça n’a rien d’impressionnant, considérant le fait qu’il y a plusieurs app chiffrées, dont certaines sont très populaires.
On peut par exemple penser à Whatsapp qui supporte jusqu’à quatre personnes, à Facetime pour les utilisateurs d’Apple, qui peut prendre en compte 32 participants, ou même à Skype, qui monte jusqu’à 50.
Autorisations accordées à vos applications: tout savoir et les modifier
Ces applications de photo veulent accéder au micro de notre téléphone