Selon des informations du Bureau d’enquête de TVA Nouvelle, la Sûreté du Québec pourrait utiliser les données des téléphones cellulaires pour s’assurer que les gens respectent le confinement.
Dans d’autres pays du monde comme la Chine ou la Corée du Sud, les mesures de surveillance de la population sont plus sévères, spécialement depuis les dernières semaines alors que la pandémie de coronavirus fait rage.
Au Québec, ça n’a jamais été le cas. Cependant, le leader du gouvernement à la Chambre des communes a récemment affirmé que les provinces ont des pouvoirs insoupçonnés et peuvent nous géolocaliser pour vérifier que l’on s’isole.
Les policiers ont la capacité de géolocaliser certaines personnes si elles ne respectent pas les consignes.
Une mesure qui vise les récalcitrants
Évidemment, ce que les autorités veulent, ce n’est pas de savoir à quelle heure monsieur et madame tout le monde sortent faire leur épicerie.
L’information qu’ils cherchent à obtenir, c’est celle qui concerne les citoyens qui refusent de se placer en isolement volontaire lorsqu’ils reviennent au pays.
La police dit pouvoir obtenir ces informations en vertu de l’article 108 de la Loi sur la santé publique. Elle pourrait ainsi obtenir :
- Nos appels entrants et sortants;
- Les messages textes entrants et sortants;
- La localisation cellulaire, à condition évidemment qu’on l’aille sur soi lors de nos sorties.
Le premier ministre Legault a d’ailleurs été clair dans son message et encourage les policiers de la Sûreté du Québec et des grandes villes d’être moins tolérants face aux rassemblements.
Même si ce genre de mesure a l’air extrême, elle ne vise certainement pas l’ensemble de la population.
Ce que l’on doit faire est simple et on va continuer de le répéter jusqu’à ce que tout le monde comprenne : on sort seulement en cas de nécessité et le reste du temps, on reste à la maison!
Covid-19: Google publie des rapports avec la localisation des utilisateurs
Article publié sur francoischarron.com le 03 avril 2020