Dans l’espoir d’éradiquer le ZoomBombing et l’intrusion de personnes avec des intentions malveillantes dans les appels vidéo, Zoom apporte des correctifs à sa plateforme.
Zoom profite sans contredit de la crise de la Covid-19, alors que son nombre d’usagers serait passé de 10 millions à 200 millions depuis le mois de mars.
De cette popularité grandissante, des soucis ont commencé à apparaître. Il y a d’abord eu cette histoire de transfert d’informations à Facebook, puis cette fameuse faille dans le chat avec Windows qui envoyait les accès de l’ordinateur lorsqu’on partageait un hyperlien.
Zoom a depuis coupé les ponts avec Facebook suite au tôlé et aurait corrigé la faille des accès via le chat.
Cette fois Zoom s’est attaqué à un nouveau phénomène grandissant, le ZoomBombing.
Zoom a apporté des correctifs de sécurité pour contrer le ZoomBombing.
Mot de passe requis et plus de contrôle pour les administrateurs
Le ZoomBombing est un terme utilisé notamment par le Wall Street Journal et qui fait référence à des intrus qui entre dans des conversations publiques pour inonder de vidéos, photos ou informations obscènes et déplacées.
Cette pratique qui s’apparente à du trolling est devenue un réel enjeu alors que le FBI s’est senti obligé d’intervenir alors que des personnes profitaient de cette intrusion pour proférer et partager des contenus dangereux, tels que la glorification du nazisme ou du contenu pornographique.
Zoom a pris des actions pour corriger cette situation
Dans un premier temps, l’utilisation de mots de passe pour les conversations est renforcée, alors que ceux-ci sont imposés pour les réunions Zoom. Le mot de passe de notre conversation sera présent dans l’invitation qui nous a été envoyée ou via un hyperlien spécialement conçu avec le mot de passe qui y est intégré.
Également, la salle d’attente des conversations sera par défaut toujours activée, de sorte que les administrateurs auront toujours un contrôle sur qui peut ou non entrer dans la conversation.
Avec ces deux mesures, Zoom espère que cela limitera l’accès à des intrus dans des conversations, alors que plusieurs d’entre elles n’étaient pas protégées par un mot de passe, ce qui laissait la porte grande ouverte à des trolls.
Il se peut en revanche que ça ralentisse un peu le processus des conversations, spécialement pour les admins qui devront toujours regarder la salle d’attente pour y accepter un nouveau membre.
Mais bon, c’est le prix à payer pour renforcer la sécurité de la plateforme.
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Article publié sur francoischarron.com le 06 avril 2020